Santé mentale et toxicomanie

Dans tout l’Ontario, les gens ont du mal à accéder aux services de santé mentale de base, ce qui est aggravé par les circonstances incroyablement difficiles et solitaires causées par la pandémie. Des personnes de tous âges et de toutes les régions de la province souffrent. Pourtant, Doug Ford a réduit le financement provincial annuel des services de santé mentale de 350 millions de dollars.

La pénurie de professionnels de la santé mentale s’est intensifiée. Les listes d’attente ne cessent de s’allonger. Les universités, les lycées et même les écoles primaires ont du mal à répondre à la crise croissante de la santé mentale. De nombreuses personnes souffrant de troubles mentaux

Les personnes ayant des problèmes de toxicomanie ont peu ou pas d’autre choix que de se réfugier dans la rue. Le nombre de décès et d’hospitalisations dus à des surdoses d’opioïdes a grimpé en flèche. Et dans les communautés nordiques, rurales, éloignées et autochtones, la situation est bien pire.

La santé mentale, c’est la santé

L’absence de soutien adéquat en matière de santé mentale, de traitement de la toxicomanie ou de services de réadaptation nuit à notre économie, détruit nos communautés et est incompatible avec nos valeurs libérales. Nous méritons mieux.

En tant que leader, je tournerai la page et donnerai la priorité à un accès plus facile aux services essentiels de santé mentale, car la santé mentale, c’est la santé. J’ai parlé de la santé mentale et de la toxicomanie à des gens de tous les coins de la province. Voici quelques-unes des idées que j’ai entendues :

Développer et améliorer les soins de santé mentale dans le cadre de l’assurance maladie de l’Ontario

  • Introduire un accès universel aux soins de santé mentale dans le cadre de l’OHIP
  • Augmenter le nombre de prestataires de services de santé mentale et améliorer l’accès à ces derniers
  • Créer des voies spécifiques pour répondre aux défis uniques du stress, des problèmes de santé mentale et de l’épuisement professionnel par le biais de programmes financés par l’OHIP et à but non lucratif, tels que le soutien entre pairs, le conseil, les séances de thérapie de groupe et les initiatives de bien-être.
  • Améliorer l’expérience des soins hospitaliers en augmentant le nombre d’options de traitement psychiatrique et de traitement de la toxicomanie par lit.

Développer des approches ciblées, orientées vers la communauté, pour soutenir les personnes les plus vulnérables aux problèmes de santé mentale et de toxicomanie.

  • Mettre en œuvre une stratégie dédiée à la santé mentale des jeunes, en reconnaissant que le suicide est la première cause de décès liée à la santé chez les jeunes au Canada.
  • Adopter des approches axées sur la communauté avec des centres de soutien et des centres de bien-être pour les jeunes
  • Soutenir des programmes ciblés répondant aux besoins des groupes marginalisés et vulnérables, ainsi que des victimes et des survivants de traumatismes.
  • Améliorer la réponse aux situations de crise grâce à l’élargissement des équipes mobiles d’intervention rapide en cas de crise, en évitant aux personnes d’avoir des démêlés inutiles avec le système de justice pénale et en les aidant à accéder à des services de traitement, de rétablissement et de réadaptation.

Réagir rapidement à la crise des opioïdes en adoptant une approche pangouvernementale

  • Introduire une réponse fondée sur les données pour combler les lacunes dans la collecte des données provinciales relatives à la crise des opioïdes.
  • Restaurer le leadership provincial en rétablissant le groupe de travail d’urgence sur les opioïdes.
  • S’engager à prodiguer des soins avec compassion et en temps opportun en s’engageant à fournir à tous un accès aux services de traitement, de rétablissement et de réadaptation, complétés par des services de réduction des dommages fondés sur des données probantes.
  • Assurer des points d’accès faciles en lançant une ligne d’assistance et d’orientation sur les opioïdes fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
  • Mettre en place des équipes de soutien communautaire expérimentées dans la réduction des risques et le traitement, le rétablissement et la réadaptation des toxicomanes.
  • Développer le traitement pharmacologique en élargissant l’accès aux traitements assistés par médicaments (MAT) et aux thérapies à base d’agonistes opioïdes, en mettant l’accent sur les populations vulnérables.
  • Maintenir les gens en vie en finançant de manière adéquate le Programme ontarien de naloxone (ONP) et en distribuant gratuitement des kits de naloxone aux Ontariens exposés à un risque de surdose d’opioïdes, ainsi qu’à leurs amis et à leur famille.
  • Faire preuve de fermeté à l’égard de la criminalité organisée en agissant de manière décisive contre les groupes criminels organisés impliqués dans le marché des drogues illicites.
  • Faire en sorte que les entreprises pharmaceutiques qui produisent ces opioïdes soient tenues pour responsables et qu’elles paient leur juste part des coûts de santé encourus en raison de leurs pratiques commerciales trompeuses.
  • Soutenir les communautés autochtones urbaines et rurales pour qu’elles intègrent des approches traditionnelles et sensibles à la culture en matière de santé mentale et de traitement des addictions, tout en fournissant un financement adéquat pour les MAT, la prévention du suicide et la gestion intensive des cas pour les troubles liés à l’utilisation d’opioïdes.

Je continue à parcourir la province et j’aimerais connaître votre avis. Vous avez une idée? Envoyez-nous un courriel.