Logement

Pendant des décennies, les habitants de l’Ontario ont cru qu’en étudiant, en travaillant dur et en économisant de l’argent, ils pourraient devenir propriétaires d’une maison. C’était le “rêve ontarien”. Aujourd’hui, les choses ont changé et on a l’impression que les jeux sont faits pour toute une génération.

Le coût d’une maison monte en flèche mois après mois. L’accession à la propriété est une chimère pour beaucoup, que l’on vive en ville, dans le Nord ou dans une communauté rurale. Tout simplement parce qu’il n’y a pas assez de logements.

Des personnes comme les infirmières, les enseignants et les pompiers ne peuvent plus vivre dans les communautés qu’elles servent. Les personnes âgées ont du mal à trouver les auxiliaires de vie et le personnel soignant dont elles ont besoin. Une fois le loyer ou l’hypothèque payés, il n’y a plus d’argent à la banque.

Construire plus de logements

Le logement est un besoin humain fondamental. Il devrait être un droit de l’homme. Mais notre système est défaillant et c’est la province qui dispose du plus grand nombre de leviers pour y remédier.

Doug Ford et les conservateurs ne cessent de promettre de modifier la trajectoire de la hausse des prix des logements. Mais je vous pose la question : la vie est-elle devenue plus abordable sous Doug Ford ? Non. Doug Ford préfère chercher la bagarre plutôt que de trouver des solutions. Doug Ford préfère vendre la Ceinture de verdure pour que ses amis promoteurs immobiliers puissent engranger plus de 8 milliards de dollars. Doug Ford préfère renvoyer la balle plutôt que d’écouter les experts.

En tant que maire, j’ai veillé à ce que Mississauga construise au moins 120 000 logements supplémentaires d’ici 2031. Mais nous devons aller encore plus loin, ce qui signifie que nous devons travailler en collaboration avec tous les gouvernements. Car les gens ne veulent pas seulement une maison ; ils veulent une communauté avec des parcs, des écoles, des garderies, des transports en commun, des établissements de soins de santé et des possibilités d’emploi.

En tant que Premier ministre, je promets de m’attaquer à cette crise du logement et de faire de nos communautés des lieux que vous serez fiers d’appeler chez vous.

J’ai discuté avec des gens de la manière de résoudre ce problème dans tous les coins de la province. Voici quelques-unes des mesures clés qui, selon moi, peuvent nous aider à éliminer les obstacles à la construction d’un plus grand nombre de logements :

#1 Inciter à la construction des logements dont nous avons besoin

• Exiger des constructeurs de logements qu’ils incluent au moins 20 % de logements abordables à long terme comme condition de vente de tous les terrains provinciaux excédentaires pour la construction de logements, y compris les parkings des gares GO.
• Introduire des remises provinciales pour les redevances d’aménagement des logements locatifs construits à cet effet.
• Supprimer la taxe de vente provinciale (TVP) sur la construction de logements locatifs construits à cet effet, avec effet rétroactif à l’annonce récente du gouvernement fédéral.
• Créer un cadre de zonage de plein droit pour débloquer davantage de logements locatifs sur les sites locatifs existants et offrir une prime de densité afin que les projets locatifs construits à cet effet puissent rivaliser avec les projets de construction d’appartements.
• Adopter une approche pangouvernementale pour mobiliser les services responsables du logement, des affaires municipales, des infrastructures et des transports afin d’améliorer la coordination et d’éliminer les obstacles inutiles à la construction d’un plus grand nombre de logements.
• Organiser un sommet sur le logement d’urgence avec les trois niveaux de gouvernement et les constructeurs d’habitations afin de trouver des solutions et de tirer parti de l’autorité financière et législative de la province pour s’attaquer à la crise du logement.
• Faciliter la transformation des places et des centres commerciaux en immeubles résidentiels de moyenne hauteur, tout en maintenant les magasins au niveau de la rue, dans le cadre d’une stratégie de “réorganisation des centres commerciaux”.
• Construire des communautés complètes en alignant la densification sur la construction d’hôpitaux, d’écoles, de centres communautaires, de transports publics, d’artères et d’autoroutes, ainsi que d’autres infrastructures communautaires.
• Récompenser les villes par un financement complémentaire de l’infrastructure communautaire lié aux mises en chantier et basé sur les progrès accomplis.
• Soutenir les programmes syndicaux d’apprentissage et de formation aux métiers spécialisés pour tous, en particulier pour les femmes, les nouveaux arrivants et les personnes issues de communautés racialisées et marginalisées.
• Accueillir davantage de nouveaux arrivants qualifiés dans les domaines liés à la construction afin de renforcer notre main-d’œuvre et de construire des logements.
• Aider les universités et les établissements d’enseignement supérieur à construire des logements abordables pour les étudiants, sur le campus et en dehors, en leur proposant des options de financement à faible coût, en conjonction avec notre.

#2 Éliminer les retards dus au NIMBY

• Limiter le droit d’interjeter appel auprès du Tribunal foncier de l’Ontario des décisions relatives aux demandes d’aménagement aux agences et entités fédérales et provinciales, telles que les offices de protection de la nature.
• Mettre fin au zonage d’exclusion pour créer une densité douce en autorisant jusqu’à quatre logements et quatre étages sur chaque terrain résidentiel.
• Permettre la construction de six appartements si le projet répond aux critères de financement de logements abordables fixés par la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
• Fixer des normes provinciales et/ou des interdictions pour les plans angulaires, les marges de recul, les exigences minimales en matière de stationnement, les marges de recul et d’autres règles locales qui empêchent de construire davantage de logements.

#3 Cessez d’ignorer et commencez à écouter

• Mettre en œuvre TOUTES les recommandations du Groupe de travail de l’Ontario sur le logement abordable dans les deux ans suivant la victoire aux élections provinciales de 2026, en consultation avec les municipalités et les parties prenantes.
• Dépolitiser le processus de planification en déléguant les approbations techniques de planification telles que les projets de plans de lotissement, la levée des dispositions d’attente, les consentements, les dérogations mineures et les modifications mineures des règlements de zonage à un personnel expert en planification.
• Modifier le code de la construction de l’Ontario afin de construire davantage de logements intercalaires et de logements intermédiaires, notamment en révisant les exigences onéreuses en matière d’évacuation qui entravent la faisabilité des projets à petite échelle.
• Encourager l’innovation dans le secteur de la construction de logements grâce à des subventions, des crédits d’impôt et d’autres incitations pour les usines qui construisent des maisons modulaires ou préfabriquées.
• Pré-approuver les modèles prêts à l’emploi afin d’accélérer les projets de logements intercalaires.
• Établir de nouvelles règles pour la collecte et le partage des données sur le logement afin de rendre le processus clair et ouvert. Il s’agit notamment de rendre la SÉFM plus ouverte et accessible.
• Mettre à jour le code du bâtiment de l’Ontario pour faciliter la construction de maisons économes en énergie, durables et résistantes au changement climatique.

#4 Simplifier les règles de planification et rationaliser les approbations

• Construire davantage de logements dans les zones urbaines existantes au lieu de construire sur des terres agricoles de premier ordre, sur la ceinture verte et sur des zones écologiquement et environnementalement sensibles.
• Promouvoir et encourager la construction d’immeubles de moyenne hauteur sur nos routes principales et à proximité des couloirs de transport en commun en autorisant des bâtiments de six à onze étages.
• Encourager la construction d’immeubles de grande hauteur autour des principales stations de transport en commun en supprimant les limites de hauteur.
• Protéger les locataires contre les abus de loyers grâce à un système de contrôle des loyers mis en place progressivement.
• Investir dans la Commission des propriétaires et des locataires afin de rationaliser ses procédures, de résorber rapidement l’arriéré d’affaires et de se fixer pour objectif de résoudre les litiges dans un délai de 6 à 8 semaines.
• Taxer les logements vacants dans les zones urbaines afin que les propriétaires les utilisent, les louent ou les vendent.

#5 Investir dans le logement social et lutter contre le sans-abrisme

• Travailler avec les autorités locales et fédérales pour combler le retard en matière de réparation et d’entretien des logements sociaux.
• Construire de nouveaux logements à loyer modéré, à loyer inférieur au marché et des logements supervisés.
• Faciliter la conversion des immeubles de bureaux vacants en espaces résidentiels à usage mixte.
• Adopter une approche axée sur le logement avec des services intégrés pour lutter contre le sans-abrisme, en collaboration avec les autorités fédérales et municipales.
• Créer un plan provincial complet pour s’assurer que les personnes sans domicile ou victimes d’abus ou de violences domestiques bénéficient d’un accès immédiat à un abri d’urgence, à de la nourriture, à la sécurité et à des services de santé de base, et qu’elles puissent être mises en relation avec des fournisseurs de services de logement social, de transition ou d’accompagnement.
• Annuler les coupes du gouvernement Ford dans les abris d’urgence, les logements de soutien et de transition, les logements à loyer indexé sur le revenu, les logements indigènes et la construction et l’exploitation de logements locatifs inférieurs au prix du marché.
• Accorder aux municipalités et aux gestionnaires de services des fonds pour créer des banques de loyer d’urgence afin d’aider les locataires en situation de crise à ne pas se retrouver en situation d’arriérés.

Je continue à parcourir la province et j’aimerais connaître votre avis. Vous avez une idée? Envoyez-moi un courriel.